PROJET EDUCATIF
« Le rôle de l’éducateur ou des parents n’est pas d’instruire l’enfant, mais de le guider » JJ Rousseau
Histoire de l’école.
Jean François Régis Barthès est né à Graulhet (Tarn) le 31 Août 1790. En 1814, il fut ordonné prêtre, par l’Evêque de Montpellier qui lui confia la fonction de vicaire de sa cathédrale et l’aumônerie du grand hôpital de la ville. Désireux d’atteindre une plus haute perfection, l’abbé Barthès sollicita, en 1817, son entrée dans la Compagnie de Jésus. Devenu Jésuite, il reçut le soin de l’internat à Saint Acheul. Il réussit pleinement dans cette fonction, en s’y montrant plein de bonté.
Arrivé à Marseille, le Père Barthès put réaliser, en cette ville, un projet qu’il avait forgé depuis longtemps : le 25 juin 1843, il fonde la Congrégation des Religieuses de Notre Dame de la Compassion.
L’expérience de son Ministère lui avait appris qu’il y avait des personnes appelées à la vie religieuse et qui en étaient empêchées. Il voulut donc former une Association où on recevrait toutes celles qui se présenteraient avec les signes certains de la vocation religieuse.
« Votre association est la Compassion, tant pour les œuvres qu’elle exerce, que pour les sujets qu’elle reçoit. »
Fondée en 1947 par les Sœurs de la Compassion, l’école Notre Dame Saint Théodore est située dans le 1erarrondissement de Marseille, dans le quartier de Belsunce. Un quartier populaire du centre-ville qui accueille une population dont la mixité fait la richesse.
L’école Notre Dame saint Théodore est une école ouverte à tous.
Une école de la mixité qui accueille chaque enfant et sa famille en privilégiant le respect des différences :
- Connaître l’histoire et la culture de l’Autre.
- S’efforcer de lutter contre les clivages de la société.
- S’appuyer sur les différences pour favoriser un enrichissement mutuel.
- Se donner les moyens de comprendre le rapport au monde de chacun.
Une école qui propose de prendre soin de la qualité des relations pour former une véritable communauté éducative :
- Favoriser les échanges, s’interdire les jugements préalables au dialogue.
- Privilégier la communication, mettre en commun.
- Favoriser la Connivence éducative, favoriser des relations de confiance.
- S’appuyer sur le travail en équipe « l’enseignement n’est pas un acte solitaire ».
- Accéder aux codes de l’autre.
- Refuser l’indifférence c’est d’abord faire droit aux différences.
- Permettre à chacun de se sentir reconnu dans sa fonction, pour sa valeur ; se savoir utile.
- Privilégier le partenariat avec les familles : enseignants et parents partagent des points communs tout en gardant chacun sa place.
Une école qui s’efforce de promouvoir la réussite de tous :
- Valoriser les compétences de chacun, construire une personne ouverte et dynamique.
- Reconnaître la fragilité de l’autre, chacun a droit à l’erreur
- S’interdire de réduire une personne à ses actes, s’interdire de « mettre des étiquettes ».
- Réussir sa vie est différent de réussir dans la vie.
- Affirmer que l’enfant peut toujours progresser, développer toutes ses potentialités